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Message de la principale et vice-chancelière de l'Université McGill

Publié: 23 March 2017

Chers membres de la communauté mcgilloise,

Le professeur Andrew Potter a démissionné de son poste de directeur de l’Institut d’études canadiennes de l’Université McGill (IÉCM). Il a rendu publique sa lettre de démission sur les médias sociaux.

Je tiens à souligner les contributions du professeur Potter et le courage dont il a fait preuve en prenant cette très difficile et douloureuse décision.

Les membres du conseil d’administration de l’IÉCM ont accepté à regret la démission du professeur Potter. La mission de l’IÉCM est de promouvoir une meilleure compréhension du Canada par l’étude de notre héritage et de soutenir l’étude du Canada aux quatre coins du pays et à l’échelle mondiale. Le professeur Potter a reconnu qu’il a failli à cette mission et que « ma démission était préférable pour conserver la crédibilité de l’Institut ».

Andrew Potter conserve son rôle de professeur au sein de notre institution et demeure un éminent membre de la communauté mcgilloise. Nous sommes déterminés à lui fournir notre plein appui alors qu’il se retire de son rôle de directeur.

Sa démission a fait naître des rumeurs non fondées et soulevé des préoccupations au sujet de la liberté universitaire. Je tiens à assurer aux membres de la communauté mcgilloise que la liberté universitaire est un principe fondamental de l’Université McGill, comme en témoigne l’Énoncé sur la liberté universitaire approuvé par le Sénat et le Conseil des gouverneurs.

Énoncé sur la liberté universitaire :

La liberté universitaire est au cœur de la mission de l’Université McGill, laquelle consiste à faire progresser le monde grâce à l’enseignement, à la recherche et aux services qu’elle rend à la société.

Les chercheurs de notre institution disposent de la liberté de mener des travaux de recherche, d’en communiquer les résultats et de créer des œuvres artistiques sans être soumis aux contraintes de la rectitude politique ou assujettis à des mesures disciplinaires ou punitives. Leurs travaux ne peuvent par ailleurs être motivés par la perspective d’obtenir des gains de nature financière. Ils peuvent se prévaloir de cette liberté pour la mettre au service de l’Université et de la société en général. Lors de tribunes publiques et de débats, les chercheurs de l’Université présentent leurs opinions personnelles.

L’exercice de la liberté universitaire doit reposer sur des principes de gouvernance collégiale et la participation de tous les chercheurs. Ces derniers conservent le droit à la liberté d’expression, y compris la liberté d’émettre des critiques à l’endroit de leurs pairs, des politiques universitaires et des instances administratives.

L’Université et ses dirigeants ont le devoir de protéger la liberté universitaire des chercheurs, individuellement et collectivement, contre toute violation et influence externe indue et de préserver l’autonomie de l’institution.

Suzanne Fortier
Principale et vice-chancelière

 

 

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