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Le défi des pays en développement, de la base au sommet

L’Institut d’études en développement international de McGill explore les politiques de développement menant à un développement durable.

L’Institut d’études en développement international de l’Université McGill (IÉDI) sera l’hôte d’une conférence intitulée Le défi des pays en développement, de la base au sommet, qui se penchera sur les besoins en matière de développement international dans un monde de plus en plus complexe. L’événement rassemblera plus d’une douzaine de sommités mondiales qui discuteront des méthodes permettant d’assurer le développement national de manière durable grâce à la participation d’experts rattachés à des organismes sans but lucratif ainsi qu’aux secteurs privé et public, d’acteurs de la société civile locale et transnationale de même que de la communauté internationale. La conférence aura lieu les jeudi 21 et vendredi 22 mars 2013 au Centre Mont-Royal, 2200, rue Mansfield, à Montréal.

Publié: 15 March 2013
« La conférence entreprendra de réévaluer les rôles de l’aide au développement et du secteur privé dans la promotion du développement durable dans un contexte qui comprend la vague d’austérité résultant de la crise de 2008 dans les pays développés,, la montée des économies émergentes et le besoin croissant de l’appui de la collectivité d’accueil », de dire le professeur Philip Oxhorn, directeur fondateur de l’IÉDI.

(L’événement se déroulera en anglais.)
 
Parmi les conférenciers, on retrouve :
 
JEUDI 21 Mars :
 
Adam Habib : Vice-chancelier de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud, M. Habib est un spécialiste de la démocratisation et de son renforcement en Afrique du Sud, des mouvements sociaux contemporains, de la philanthropie et de son impact sur l’éradication de la pauvreté et sur le développement, des réformes institutionnelles, des identités mouvantes et de leur évolution dans la période post-apartheid, ainsi que du rôle de l’Afrique du Sud en Afrique et ailleurs.
 
Samir Makdisi : M. Makdisi est professeur émérite en sciences économiques et agrégé supérieur émérite à l’Institut de politiques publiques et de relations internationales Issam Fares, et directeur fondateur de l’Institut d’économie financière. Les deux instituts sont rattachés à l’Université américaine de Beyrouth.

VENDREDI 22 Mars :
 
Sajjad Zohir : Directeur de la recherche au sein de l’organisme sans but lucratif Economic Research Group, M. Zohir est un scientifique de renom dans le domaine des politiques, de l’aménagement rural et du microfinancement.
 
Ran Tao : Professeur à l’Université Renmin en Chine, M. Tao est un expert en économie chinoise, en économie politique dans le cadre de la transition économique de la Chine, en réforme de l’enregistrement des terres et des ménages dans le cadre de l’urbanisation chinoise, ainsi qu’en gouvernance locale et des finances publiques dans la Chine rurale.
 
 
Les thèmes abordés comprendront :
De la scène locale à la scène nationale : combler le déficit de gouvernance
Comme nous le rappelle le Printemps arabe, la croissance économique n’est pas l’unique vecteur de développement. Des gouvernements réceptifs et responsables sont essentiels pour assurer un véritable développement durable tout en gérant les attentes populaires.
 
Assurer l’équilibre entre l’État et le marché : rôle des politiques publiques et du secteur privé
Plus que jamais, les politiques de développement jouent un rôle de premier plan dans l’équilibre entre le rôle de l’État et celui du secteur privé - ce dernier comme facteur dynamique -, en matière de durabilité. Cela reflète de nombreux changements dans les contextes international et national, rompant avec le passé récent où les marchés et les politiques d’État étaient considérés comme mutuellement exclusifs.
 
L’importance de la gouvernance régionale : comprendre les succès récents
La décentralisation de l’État est souvent perçue comme essentielle dans la réévaluation continue des politiques de développement. Et pourtant, les responsables de l’élaboration de politiques ont tendance à limiter leur rôle au niveau local ou municipal. À l’opposé, ce groupe d’experts examinera les résultats positifs du développement atteints à l’échelle infranationale par les États au sein de systèmes fédéraux.
 
Conférence de l’IÉDI :
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