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Des trésors de papier au bout des doigts

Publié: 19 November 2012

Incunables sortis des presses de Gutenberg, traités de sorcellerie, récits fantastiques d'explorateurs inconnus et tablettes babyloniennes : une foule de petits trésors hantent nos bibliothèques publiques, oubliés du grand public. A l'heure d'Internet, on ignore que ces écrits rares, ces pièces de musée rescapées d'un autre âge peuvent être consultés en tout temps, gratuitement, en personne. Les témoins de 4000 ans d'écriture se terrent dans ses rayons silencieux, qui ne demandent qu'à être redécouverts. Au quatrième étage de la bibliothèque McLennan de l'Université McGill, Richard Virr, directeur des livres anciens et des manuscrits, dépose délicatement dans nos mains un des plus vieux écrits du monde : une tablette babylonienne, griffée d'écritures cunéiformes. Ironie suprême, l'ancêtre du livre a la même forme et les mêmes dimensions que la plus petite des liseuses électroniques. De la tablette d'argile à son pendant numérique, quatre millénaires se sont écoulés. McGill possède 50 de ces tablettes millénaires, résultats de fouilles effectuées par ses professeurs au cours des années 1920…

À lire dans Le Devoir

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