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Début d’une nouvelle ère

l’École des sciences infirmières de McGill lance une nouvelle initiative axée sur le patient et la famille et est rebaptisée en l’honneur d’un important donateur

L’École des sciences infirmières de l’Université McGill a lancé aujourd’hui une nouvelle initiative axée sur le patient et la famille, grâce à l’appui de M. Richard S. Ingram, homme d’affaires et philanthrope visionnaire qui dirige la Fondation Newton de Montréal. McGill a également annoncé que l’École des sciences infirmières porterait désormais le nom de M. Ingram, en hommage à l’appui indéfectible et de longue date du donateur à l’égard de cette profession, à McGill et ailleurs au Québec.

Publié: 10 September 2012
La nouvelle initiative annoncée aujourd’hui – l’Initiative de collaboration en sciences infirmières de l’Université McGill pour l’éducation et l’innovation en matière de soins axés sur le patient et sa famille – fera la promotion de la recherche fondée sur des données probantes afin d’améliorer les résultats cliniques chez les patients. Il est le fruit d’un partenariat unique avec les hôpitaux d’enseignement affiliés à l’Université McGill, et est appuyé par une nouvelle chaire de recherche en sciences infirmières et pratique novatrice. L’Hôpital général juif, le Centre universitaire de santé McGill et l’Université McGill contribuent également à cette initiative.

« J’ai été choyé de connaître du succès avec mon entreprise et j’aspirais à faire œuvre de pionnier en apportant ma contribution dans un domaine important, mais négligé, de la philanthropie, a expliqué M. Ingram. Je voulais consacrer mes efforts à l’enseignement universitaire en sciences infirmières à Montréal qui, à mon avis, est largement sous-financé et généralement peu reconnu par les organismes subventionnaires privés et publics. Je rêve au jour où Montréal deviendra l’un des cinq chefs de file mondiaux en matière de développement de la profession infirmière. » 

« Nous sommes profondément reconnaissants envers M. Ingram pour cet investissement porteur de changement qui nous permettra de continuer à tracer la voie en matière d’exercice de la profession infirmière à l’échelle mondiale, a souligné la professeure Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l’Université McGill. Notre École des sciences infirmières a été au premier plan en matière de formation d’infirmières depuis sa fondation, il y a près de 100 ans. La générosité de M. Ingram permettra à l’École des sciences infirmières Ingram de mettre davantage l’accent sur la recherche transdisciplinaire dirigée par des professionnels des sciences infirmières et de promouvoir et faciliter la pratique de soins infirmiers étayés par des données probantes afin de répondre aux besoins des patients et de leurs familles, au Québec et ailleurs. »

La nouvelle Initiative de collaboration en sciences infirmières permettra au personnel infirmier œuvrant dans diverses sphères – pratique clinique, éducation, recherche, gestion et formation aux cycles supérieurs à McGill – et aux hôpitaux d’unir leurs efforts afin de combler les lacunes les plus criantes au sein de notre collectivité. Cette initiative vise également à accroître le leadership du programme d’études supérieures en sciences infirmières de McGill, en augmentant le nombre d’admissions, ainsi qu’en recrutant davantage d’infirmières cliniciennes spécialisées et de chercheurs en milieu hospitalier. La nouvelle Chaire de recherche Susan E. French – établie en l’honneur d’une ancienne directrice de l’École des sciences infirmières – a été créée dans le but de soutenir ce nouveau programme. Le professeur Sean Clarke, qui devient également directeur de l’Initiative de collaboration en sciences infirmières de l’Université McGill, en est le premier titulaire.

« L’École des sciences infirmières de McGill jouit déjà d’une longue tradition d’excellence, grâce à ses programmes de formation en pratique clinique et en recherche – et ce, du niveau du baccalauréat jusqu’à celui des études postdoctorales –, ainsi qu’à son groupe d’éminents chercheurs, a indiqué le professeur Clarke. À titre de titulaire de cette chaire, je m’appuierai sur cette solide communauté afin de renforcer les liens entre les volets d’enseignement, de recherche et de pratique clinique au sein de la profession infirmière afin d’accroître le rayonnement de nos programmes de recherche et d’enseignement, ainsi que celui de nos modèles de pratique clinique, au Canada et dans le monde. »  

« Cet investissement représente un jalon important dans l’histoire des sciences infirmières au sein de notre faculté, a précisé le Dr David Eidelman, vice-principal (santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine de l’Université McGill. Depuis sa création, l’École est toujours demeurée à l’avant-garde et continue d’innover et de connaître une croissance exceptionnelle grâce à ses programmes d’études supérieures et à ses projets multidisciplinaires qui ciblent les besoins de la collectivité, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Le rôle de la profession infirmière ne cesse de s’accroître au sein de notre système de soins de santé, et McGill, en collaboration avec ses partenaires, est fière d’être à l’avant-garde du changement. » 

Cet investissement vient s’ajouter à l’octroi de 35 millions de dollars annoncé récemment par le gouvernement du Québec pour la rénovation et la modernisation du Pavillon Wilson, qui abrite l’École des sciences infirmières Ingram de l’Université McGill, ainsi que son École de travail social.

À propos de Richard S. Ingram Après avoir œuvré pendant cinq ans dans le domaine du développement international en Amérique latine, M. Richard S. Ingram a cofondé Archivex en 1973. Vendue en 1999, l’entreprise se classait alors au quatrième rang des plus importantes sociétés d’archivage de dossiers (et au premier rang des entreprises privées dans ce secteur d’activité) en Amérique du Nord. M. Ingram a choisi d’investir une partie des profits générés par la vente d’Archivex dans la création de la Fondation Newton, qui soutient l’enseignement universitaire en sciences infirmières à Montréal afin de faire de cette dernière l’un des cinq chefs de file mondiaux dans ce domaine. L’épouse de M. Ingram, Satoko, consacre temps et ressources financières au projet LOVE (Vivre sans violence). M. Ingram est titulaire d’un baccalauréat ès arts spécialisé en sciences politiques et économie (avec distinction) de l’Université de Toronto, ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Harvard.

À propos du professeur Sean ClarkeSean Clarke est infirmier chercheur et professeur spécialisé en politiques de la santé et en questions de qualité et sécurité des hôpitaux. Après avoir obtenu son doctorat de McGill, en 1998, il a été professeur de sciences infirmières à l’Université de Pennsylvanie et à l’Université de Toronto. Il a dirigé des groupes de recherche sur les services de soins de santé à ces deux institutions.
Pour en savoir plus sur l’Université McGill : https://www.mcgill.ca/newsroom/fr.   

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