Évènement

L’alimentation salubre est-elle une bonne alimentation ? Une approche vertueuse vers la réconciliation des rapports entre la science et l’éthique en politique de droit alimentaire

Mardi, 6 décembre, 2016 13:00à14:30
Pavillon Chancellor-Day NCDH 202, 3644, rue Peel, Montréal, QC, H3A 1W9, CA
Prix: 
Gratuit

Dans le cadre des Midi-conférences des jeunes chercheurs, le Regroupement Droit, Changements et Gouvernance est heureux de présenter la conférence de Sarah Berger Richardson (candidate au doctorat, Faculté de droit, Université McGill).

Jaye Ellis, Professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université McGill modèrera la conférence et Francis Lord (doctorant, Faculté de droit, Université McGill) fera office de répondant.

La présentation se fera en anglais et la discussion en français.

Conférencière

Sarah Berger Richardson est candidate au doctorat à la Faculté de droit de l’Université McGill. Sa recherche porte sur la relation entre la science et l’éthique dans la régulation de la salubrité des aliments. Sarah est membre du Barreau du Haut-Canada et a obtenu un LL.M de l’Université de Tel Aviv où elle a été chercheuse au Manna Centre in Food Safety and Security. Auparavant, elle a été  auxiliaire à la Cour suprême d’Israël et à la Commission de révision agricole du Canada.

Résumé

Au cours des récentes années, de nouveaux règlements sur la salubrité des aliments ont été adoptés pour renforcer la confiance des consommateurs envers la sécurité de l’approvisionnement alimentaire canadien. Ces règlements s’appuient sur des connaissances scientifiques et des expertises afin de justifier un régime de gouvernance technocratique qui obscurcit les débats éthiques sur ce qui constitue une bonne alimentation.  Le droit et la politique alimentaire ne peuvent pas toutefois être neutres en termes de valeurs. Les déterminations du risque acceptable impliquent nécessairement des jugements de valeur. Le droit et la politique alimentaire sont donc caractérisés par des conflits entre des biens rivaux. L’éthique de la vertu peut nous guider à travers cette confrontation d’une manière que la gouvernance technocratique ne le peut pas.

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