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Le Neuro créera le premier centre d’essai clinique de phase I sur la SLA

Publié: 3 July 2017

Le don de la Fondation Tenaquip accélérera le développement de médicaments et améliorera les soins aux patients atteints de SLA

 

Un don généreux de la Fondation Tenaquip améliorera la qualité des soins prodigués aux patients atteints de SLA au Neuro et augmentera la rapidité avec laquelle les chercheurs peuvent évaluer les nouveaux médicaments contre la SLA.

Le don de 1,5 million de dollars de la Fondation contribuera à créer le premier centre d’étude clinique de phase I consacré au développement de médicaments contre toutes les formes de sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie dévastatrice qui affecte actuellement quelque 3 000 Canadiens et 200 000 autres personnes dans le monde entier.

Les essais cliniques de phase I sont la première étape de l’évaluation d’un nouveau médicament. Le don permettra aux entreprises de biotechnologie de collaborer avec le Neuro à la tenue d’essais de phase I dans un milieu sécuritaire et selon les normes réglementaires les plus strictes qui soient. Le centre a déjà reçu l’approbation de quatre essais au cours des 18 prochains mois en partenariat avec des entreprises pharmaceutiques de premier plan. Il offrira aux patients locaux un accès aux médicaments contre la SLA les plus récents et les plus prometteurs. « L’établissement d’un centre d’essais cliniques de phase I donnera aux patients atteints de SLA au Québec et au Canada un accès de première ligne aux dernières innovations », d’affirmer Angela Genge, directrice de l’Unité de recherche clinique du Neuro. Ce don de la Fondation Tenaquip et de la famille Reed accélérera l’évaluation des nouveaux médicaments prometteurs contre la SLA. »

L’objectif ultime est de tirer parti de ce don en vue de mobiliser des fonds supplémentaires qui établiront au Neuro le Centre mondial d’excellence de la recherche sur la SLA et des soins aux patients. Dans l’esprit de l’approche « science ouverte » du Neuro, le centre mettra sur pied une banque d’échantillons biologiques extraits chez les patients atteints de SLA que des chercheurs des quatre coins du globe pourront utiliser pour étudier cette maladie. De plus, le centre donnera au Neuro l’occasion d’embaucher du personnel clinique supplémentaire pour prolonger de deux à trois jours et demi par semaine les soins prodigués aux patients atteints de SLA, mettre en œuvre de nouvelles techniques neurogénétiques visant à améliorer l’établissement de diagnostics précoces et développer l’imagerie cérébrale avancée afin d’évaluer l’efficacité des médicaments.

« Les patients atteints de SLA et leurs familles ont désespérément besoin de bonnes nouvelles », soutient Guy Rouleau, directeur de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal. Le processus entourant la mise au point de médicaments efficaces contre cette maladie est très long. Merci à la fondation Tenaquip et la famille Reed pour ce don généreux.  »

Il s’agit du deuxième don important de la Fondation Tenaquip au Neuro à l’appui de la recherche et des soins entourant la SLA. En 2011, la Fondation a versé un don de deux millions de dollars pour mettre sur pied l’Unité de recherche de la famille Reed sur les maladies des motoneurones et pour agrandir les installations cliniques consacrées à la SLA en vue d’améliorer les services et les soins prodigués aux patients. Il s’agissait alors du don le plus important à l’appui de la recherche sur la SLA et des soins aux patients jamais versé au Québec.

« En 2006, Ken Reed, fondateur de Tenaquip limitée, a succombé à la SLA », d’expliquer Michael Fitzgerald, directeur général de la Fondation Tenaquip. Au cours de sa maladie, grâce à l’aide de sa famille, Ken Reed a créé la Fondation Tenaquip. Témoins des grandes souffrances qu’a éprouvées M. Reed dans sa lutte contre la SLA, tous les intervenants de la Fondation savaient qu’il fallait agir pour contrer cette maladie si invalidante. Si la Fondation Tenaquip soutient plus de 70 causes dignes de mention, la recherche sur la SLA qui mènera un jour à un traitement en demeure la priorité. C’est pourquoi nous sommes heureux et honorés d’épauler le travail de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, notamment la Dre Angela Genge, chercheuse-experte du domaine de la SLA, qui est également une personne véritablement empreinte de compassion. »

À propos de la SLA

La sclérose latérale amyotrophique, communément appelée maladie de Lou-Gehrig, du nom du joueur de baseball qui en est décédé, résulte de la mort des cellules nerveuses motrices du cerveau et de la moelle épinière. Ces cellules contrôlent les mouvements volontaires. Au fur et à mesure qu’elles meurent, les muscles s’affaiblissent au point de devenir complètement paralysés. Le décès survient généralement moins de cinq ans après le diagnostic, mais un petit pourcentage de patients survit 10 ans, voire plus longtemps. Moins d’un patient sur dix atteint de SLA a des antécédents familiaux de SLA. Cette maladie est incurable.

À propos de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro)

L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, le Neuro, est un chef de file mondial dans le domaine de la recherche sur le cerveau et des soins de pointe. Depuis sa création en 1934 par le célèbre neurochirurgien Dr Wilder Penfield, le Neuro connaît une croissance inégalée qui en fait le plus grand établissement de recherche et de soins cliniques spécialisé en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intégration féconde de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus éminents spécialistes à l’échelle mondiale placent le Neuro dans une position unique en matière de connaissance et de traitement des affections du système nerveux. En 2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde à adhérer complètement à la philosophie de la science ouverte, ce qui a donné naissance à l’Institut de science ouverte Tanenbaum. L’Institut neurologique de Montréal est un institut de recherche et d’enseignement de l’Université McGill. L’Hôpital neurologique de Montréal fait partie de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill.

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