Évènement

Is the World Ready for Global Justice?

Jeudi, 14 septembre, 2017 10:00à11:30
Pavillon Chancellor-Day Salle du Tribunal-école Maxwell-Cohen (NCDH 100), 3644, rue Peel, Montréal, QC, H3A 1W9, CA
Prix: 
Free

Soyez des nôtres pour un panel organisé par le Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique (CHLRP), avec le professeur de droit international William Schabas (Middlesex University London), le chercheur invité Nidal Jurdi (American University of Beirut) et le professeur Frédéric Mégret (Faculté de droit de McGill). Le professseur François Crépeau, directeur du Centre, agira à titre de modérateur.

L’année 2017 constitue une année charnière pour la justice pénale internationale. Elle marque le 72e anniversaire de la création des tribunaux militaires de Nuremberg, le 71e anniversaire de l’établissement des tribunaux militaires de l’extrême-Orient, une année bien particulière pour les tribunaux ad hoc des Nations unies en ex-Yougoslavie et au Rwanda qui sont, tous les deux, dans une stratégie de fin graduelle de leurs mandats et sans oublier l’anniversaire de l’entrée en vigueur du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Quinze ans après la mise en fonction de cette institution judiciaire comme organe permanent, à vocation universelle et complémentaire aux instances nationales, ce tribunal est aujourd’hui à la croisée des chemins: des hauts-gradés d’États qui sont sous le coup de mandats d’arrêt continuent à voyager à travers le monde, des témoins clés sont souvent assassinés, des charges ont été abandonnées par l’accusation elle-même, des examens préliminaires stagnent à chaque fois que les plus puissants sont inquiétés. En Syrie, de même que dans chaque situation où des ressortissants des membres permanents du Conseil de sécurité ou leurs alliés sont en cause, c’est l’inactivité totale. Même là où les procédures semblent progresser, les immunités des chefs d’État en exercice, surtout la question des immunités des chefs d’États non-partis à la Cour viennent empoisonner la procédure.

Du côté africain, d’aucuns commencent par claquer la porte de la Cour tout en érigeant un système relativement parallèle au niveau régional. C’est au regard de tous ces défis rencontrés dans l’institutionnalisation de l’universalité d’une justice internationale, sept décennies après les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo, plus de deux décennies après la création des tribunaux ad hoc et en tenant compte des 15 ans d’existence de la Cour pénale internationale que le Centre organise cette grande conférence intitulée: Is the world ready for global justice?

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